Une présentation du dernier album et une interview par Laurence Aloir et des extraits de Waslat sur RFI (cliquer sur le logo) :
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Booking concert : Jean-Luc Rousselet : 01 84 17 59 10 contact@dessousdescene.com– www.dessousdescene.com
L’Interzone n’est sur aucune carte. C’est une micro-nation d’Afrique du nord, imaginée par William Burroughs dans Le festin Nu.
Créé en 2002 à Damas, Interzone est un duo guitare/oud avec Khaled Aljaramani, professeur en Syrie au Conservatoire de Musique de Damas et à l’Institut de Musique d’Homs, réfugié en France depuis 2011.
Interzone a publié 5 albums.
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de Khaled Aljaramani
Après quatre albums, le Cinquième Jour est une synthèse, composé de waṣalāt, وَصَلَات, ou « suites » en français.
Chaque wasla وَصْلَة est une suite de chants reliée par une tonalité et un leitmotiv, où comme dans le Samā soufi, l’énergie enracinée au plus profond de la terre dans un calme serein se déploie peu à peu, s’élève vers le ciel, comme des branches d’arbres fleurissent dans la légèreté en rejoignant l’éther.
Waṣalāt telles une respiration, le geste premier du vivant.
Kan Ya Ma Kan est la phrase d’ouverture des contes et légendes dans le monde arabe, souvent traduit par « Il était une fois », mais dont la traduction littérale serait « Il était ou il n’était pas. »
Après cinq ans d’absence d’Interzone, nous nous retrouvons, Khaled AljAramani et moi, dans un entrelacs de thèmes et d’improvisations libres, où nous jouons :
– Hala Hala Haïa, un chant de caravaniers du fond des âges pour stimuler les chameaux, mais aussi pour fuir la solitude en dialoguant à distance dans les nuits du désert, Ivresse d’ Omar Ibn Al Faridh, poète mystique soufi du 12e siècle,
– un hommage à une gnossienne méditative d’Erik Satie dont le mode oriental du nakriz (mode mineur avec 4e et 6e augmentées) résonne particulièrement dans le périple entre orient et occident de l’Interzone, des textes plus personnels de Khaled Aljaramani,
– des pièces instrumentales avec une attention particulière au silence, comme dans le « taqsim » oriental, improvisation libre où les silences sont de la plus haute importance)
Notre musique aujourd’hui est méditative et mélancolique, à la frontière floue entre réel et imaginaire.
Le réel de la mémoire, « il était », l’imaginaire du rêve, « il n’était pas ».
Il était ou il n’était pas
Kan Ya Ma Kan
> Dossier de revue de presse au 9 juin 2019 à télécharger ici
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Mais surtout chez votre disquaire
12644
Nada Brume du matin
Bouzouk, Kamantché, Saz, voix d’ Iran et de Syrie
En écoute :
Sounounou
l’Effroi
En écoute :
Shataraban
Vitalité