ZONE LIBRE POLYURBAINE

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Garde-Fou, notre long morceau de 15mn, a été clippé par Slocoil :

> Ici sa chaine Youtube :

Extrait de concert, le 2 décembre 2015 à Paris :

PochettePolyurbaineL’album de PolyUrbaine est sorti le 25 septembre, label Intervalle Triton, distribué par L’Autre Distribution.

Les riffs de guitare s’y emboîtent et s’entrelacent avec les patterns de batterie, pour orchestrer un afro/rock/beat hypnotique en rythmes impairs. Les mesures en 7 temps charpentent un monde en mouvement, où l’impression de ne plus « savoir sur quel pied danser » libère des carcans. Carcans de la sphère marchande qui impose une musique monolithique et normée, binaire et formatée, où comme disait Einstein à propos de la musique militaire : «pour marcher au pas il n’y a pas besoin de cerveau, une moelle épinière suffit».

Le rythme impair « plus vague et plus soluble dans l’air, sans rien en lui qui pèse ou qui pose », structure un monde où voltiger d’un pied sur l’autre, danser en courant, courir en dansant.

Sur ce free-beat viennent surfer les textes et voix de 2 poètes rappeurs :
– Marc Nammour, poète et rappeur Franco-Libanais auteur de 3 albums sous le nom La Canaille, témoigne des angoisses de son époque, brosse un tableau des zones urbaines avec tendresse, mélancolie ou hautes flammes de colère, dit l’impossible résignation, cherche le point d’exclamation.
L’homme debout.
La verticalité.
– Mike Ladd , poète et rappeur New-Yorkais auteur de 10 albums et de multiples collaborations comme Company Flow, Saul Williams, Cannibal Ox, Vijay Iyer, Anti Pop Consortium, Yo La Tengo, musiciens de jazz, electros,…etc, est souvent évoqué comme « the unknown chamber in the heart of progressive black music ». (La cavité secrète dans le cœur de la musique progressive noire).
Sa poésie entrechoque les langues, les dialogues et les images pour peindre au couteau un monde jubilatoire et bouillonnant d’humains multiples et universels.
Un monde en mouvement.
Un monde en marche.

En embrassant rythmes impairs orientaux, polyrythmies africaines, riffs du rock, flow du rap, PolyUrbaine hybride les langues, les musiques, les idées et les histoires des habitants des milieux urbains, et peint un monde polyrythmique et polyglotte qui se créolise et s’archipélise vers un Tout-Monde à la Glissant.
Un Tout-Monde en (R)évolution.

> En CD chez votre disquaire indé survivant, bien sûr.
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© Serge Teyssot-Gay 2023